Qui sommes-nous?

  1. Contexte de création de la Fondation Umoja ni Nguvu.

La République Démocratique du Congo traverse une des périodes les plus sombres de son histoire. De 1996 à nos jours, les cycles de la violence dans l’Est de ce pays ne cessent de détruire des vies humaines ainsi que le tissu économique et social de cette partie du territoire national.

La misère des populations ne cesse de s’amplifier au jour le jour. En effet, l’insécurité généralisée à l’Est de la RDCongo a perturbé l’économie de cette région. Jadis considérée comme la plaque tournante des affaires à l’est du pays, la ville de Butembo est actuellement l’ombre d’elle-même. Il en est de même des régions se situant dans ses environs.  La ville de Butembo est à vocation commerciale. L’histoire nous apprend que les activités commerciales ont été financées par les revenus issus de l’agriculture.  C’est dans cette optique que les hommes d’affaires de Butembo allient le commerce à l’agriculture et vice versa.  Avec le boom du cacao sur le marché mondial, plusieurs habitants de l’est de la RDCongo ont investi beaucoup d’argent dans la culture de cette plante. Les forêts de Eringeti, Mungamba, Mambasa, Mufutabangi,… ont été transformées en plantation de cacao par les habitants du  Grand Nord de la Province du Nord Kivu. Alors que nombreux s’espéraient déjà tirer des dividendes de leurs plantations  de cacao dans cette zone, ils ont été surpris par des massacres qui se sont intensifiées aux alentours de leurs champs. C’est ainsi que nombreux planteurs de cacao ont abandonné leurs champs et ne savent plus à quel saint se vouer.

Les habitants du Grand Nord de la Province du Nord Kivu vivent de l’agriculture. Avec l’activisme des groupes armés, ils n’accèdent plus à leur champ en toute sécurité. C’est ainsi qu’ils font l’agriculture dans de petits espaces situés dans des villages où règne jusqu’aujourd’hui une paix précaire. Etant donné les grands espaces de terres arables ne sont plus disponibles pour l’agriculture pérenne, les paysans se contentent d’une agriculture sur de petits lopins de terre afin d’assurer leur subsistance.

Actuellement, les paysans se butent aux difficultés d’accès aux semences de qualité et d’évacuation de leur production. C’est dans ce contexte que la Fondation Umoja ni Nguvu, FUN en sigle, a vu le jour.

La  Fondation Umoja ni Nguvu a été créée en date du 8 mars 2021 à l’initiative de l’honorable Jeannine Kavira Katasohire.  Son statut ainsi que son règlement intérieur sont déjà notariés et elle est en voie de réception de la personnalité juridique car elle dispose déjà du F92 N°41.958     délivré par le ministère de la justice.

  • De la vision, de la mission et des objectifs de Fondation Umoja ni Nguvu.
  • La vision de la Fondation Umoja Ni Nguvu.

La Fondation Umoja ni Nguvu a comme vision de contribuer à l’instauration d’un monde où il fait bon vivre. Elle estime que ses actions devraient rendre le monde encore plus humain où règnent l’amour et la concorde entre les peuples ; un monde où chaque homme pourra vivre  dans un état de bonheur en étant  capable de satisfaire ses besoins indispensables.

  • La mission de la Fondation Umoja ni Nguvu.

La mission de la Fondation Umoja ni Nguvu est de contribuer au développement des bénéficiaires de ses actions vivant en situation de vulnérabilité. FUN reste convaincu qu’elle devra assurer le développement de l’homme et de tout l’homme à travers ses différentes activités. Elle compte soutenir les actions de développement durables susceptibles d’améliorer les conditions de vie des bénéficiaires de ses actions.

  • Objectifs de Fondation Umoja ni Nguvu.

FUN poursuit les objectifs suivants :

  • Promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes  en appuyant leurs activités génératrices de revenus ;
  • Promouvoir et vulgariser les techniques modernes de l’agriculture et de l’élevage afin de lutter contre la famine ;
  • Contribuer à la promotion de la santé par la création de mutuelles de santé et de centres hospitaliers, par la mise à leur disposition des produits pharmaceutiques et du matériel médical ;
  • Contribuer à l’encadrement de la jeunesse désœuvrée par la création des centres d’apprentissage des métiers ;
  • Contribuer à la lutte contre l’analphabétisme et tous les déficits dans le domaine de l’éducation, notamment par la création des centres de récupération scolaire, la mise à disposition des fournitures scolaires et matériels didactiques, la contribution aux travaux de construction des écoles.

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